installation en bambou, corde, monotype sur coton teinté avec du bois de campèche et de l’indigo, dimensions variables.
2023 – 2024
Des structures en bambou rappellent les habitations préhistoriques ou les filets de pêche utilisés par exemple en Indonésie et à Kochi en Inde. Outre le filet de pêche, les sculptures façonnées à la main ouvrent la voie à d’autres associations qui se situent dans le champ de tension entre la nature et l’appropriation de celle-ci par l’homme, comme cocon / récipient, nid / tente. Il existe en effet un lien constant entre la nature et la production d’objet par l’être humain.
Dans cette ambiance maritime, on discerne à l’intérieur de ces constructions tressées des tissus avec des couleurs indigo et de bois de campêche. Par la technique du monotypes des empruntes d’algues ont été imprimées dessus. On peut y observer différentes espèces dans des compositions parfois organiques ou au contraires géométriques.
En général ce type de plante est invisible et donc peu ou mal considéré. Toutefois depuis quelques décennies on commence de plus en plus à s’y intéressé pour ces différentes qualités (nutritionnelle, médicale, dans la construction) mais aussi pour sa prolifération exponentielle dans certains contexte comme avec les sargasses.
exposition Humaine Nature, Kunst(Zeug)Haus Rapperswil-Jona, Ch.